La consommation animale dans le monde

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1- Comment le monde consomme-t-il la viande ?

FAO-6viande,2021,FAO,p183

https://www.fao.org/3/cb5332fr/Viande.pdf

Mélanie Chenouard- Vidéo. Un monde sans viande est-il possible ?, www.courrierinternational.com, 14 décembre 2018

https://www.courrierinternational.com/video/video-un-monde-sans-viande-est-il-possible

2- Le fonctionnement des élevages en France et dans le monde

Beevar- L'élevage industriel - Avantages et inconvénients- Beevar.com,1 mai 2021

https://www.beevar.com/l-elevage-industriel-avantages-et-inconvenients/

CIWFfrance- METTRE FIN À L'ÉLEVAGE INTENSIF, ciwf.fr,15 mars 2023

https://www.ciwf.fr/mettre-fin-a-lelevage-industriel/

3-Abbatage rituel, comment ca marche et pourquoi c’est problematique de nos jours

OABA- Abattage rituel sans étourdissement- oaba.fr,

https://oaba.fr/abattage-rituel-sans-etourdissement/

l214- ABATTAGE RITUEL : AVEC OU SANS ÉTOURDISSEMENT ?- l214.com,

https://www.l214.com/animaux/abattage/abattage-rituel-avec-ou-sans-etourdissement/

Pascal Xicluna- Tout savoir sur l'abattage rituel, agriculture.gouv, 07 juin 2021

https://agriculture.gouv.fr/tout-savoir-sur-labattage-rituel/

4-Pourquoi parler de bien-être animal dans notre société

Alliance élevage- Le bien-être animal en élevage-bulletin alliance pastorale, octobre 2019-n°903

https://www.alliance-elevage.com/informations/article/le-bien-etre-animal-en-elevage

Pascal Xicluna-Bien-être animal : la réglementation qui encadre l'élevage et les contrôles officiels, agriculture.gouv, 28 février 2019

https://agriculture.gouv.fr/bien-etre-animal-la-reglementation-qui-encadre-lelevage-et-les-controles-officiels

 5-Les conséquences de la production de viande sur l’environnement

Gary Dagorn-Pourquoi la viande est-elle si nocive pour la planète ?,www.lemonde.fr,11 décembre 2018

https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2018/12/11/pourquoi-la-viande-est-elle-si-nocive-pour-la-planete_5395914_4355770.html

Alexandre Shields-La consommation de viande menace la planète,www.bing.com, 17 août 2015

La consommation de viande menace la planète | Le Devoir

6-Les transports internationaux de viande

La-viande.fr-Echanges internationaux de viande bovine et ovine, La-viande.fr,24/03/2023

https://www.la-viande.fr/environnement-ethique/

OCDE/FAO-PERSPECTIVES AGRICOLES DE L’OCDE ET DE LA FAO,2021-2030, www.fao.org

https://www.fao.org/3/cb5332fr/Viande.pdf

7-Annalyse d’une image

L214-Allopatron ?les poulets LIDL sont mal, ils sont très mal !,21 juin 2021,L214

https://www.l214.com/stop-cruaute/lidl/

8-Un monde sans viande, est-ce possible ?

Sabine Delanglade-Le monde sans viande n'est pas pour demain,10 juil. 2019,www.lesechos.fr

9-Par quoi remplacer la viande ?

manger bouger-Les alternatives à la viande existent !,24/03/2023,www.mangerbouger.fr

https://www.mangerbouger.fr/manger-mieux/

le monde- L’appel des 500 pour un « lundi vert » : « Nous nous engageons à remplacer la viande et le poisson chaque lundi », 02 janvier 2019, www.lemonde.fr/

https://www.lemonde.fr/idees/article/

10- Mettre fin à l’élevage intensif

 mettre fin a l’élevage intensif, 9 avr. 2021,www.euractiv.fr

https://www.euractiv.fr/section/agriculture-alimentation/

CIWFfrance-POUR SAUVER NOTRE PLANÈTE, IL FAUT METTRE FIN À L'ÉLEVAGE INTENSIF, 04/06/2019, /www.ciwf.fr

Pour sauver notre planète, il faut mettre fin à l'élevage intensif | CIWF France

Pour conclure, la consommation animale dans le monde est très différente d’une région ou d’un pays
à l’autre.
Les élevages industriels permettent de nourrir la population mondiale qui ne cesse de s’accroitre et
consomme de plus en plus de produits carnés.
Ces échanges effrénés de viande ne sont pas sans conséquences sur l’environnement : pollution des
eaux, de l’air et déforestations massives sont les conséquences de l’élevage industriel sur notre
planète.
Parallèlement ou en cascade les ressources naturelles diminuent et il devient de plus en plus
compliqué de combler les besoins de bientôt 9 milliards de personnes.
Face à ça de nombreuses associations se battent aujourd’hui pour dénoncer les pratiques des
abattoirs et abolir les maltraitances dans les élevages.
Afin de pouvoir mettre en place un élevage durable dans des conditions plus éco-responsables, il est
également essentiel de réduire la demande mondiale en viande et donc la surconsommation.
Par contre, si l’élevage était complètement arrêté, certaines races viendraient à disparaître.
Entrainant avec elles la disparition des produits animaliers comme le lait, les œufs, le cuir…
La clé serait donc de réduire fortement notre consommation de viande et de produits de provenance
animale, de veiller à leur qualité et de consommer des produits locaux afin de faire
fonctionner l’économie locale de manière plus consciente et plus raisonnée.

Photo: Jeff McIntosh La Presse canadienne

L’élevage intensif est l’une des principales raison du déclin de la nature. Il est urgent de cesser ce mode d’élevage.

Pourtant, cette méthode industrielle de production, inefficace sur le long therme et profondément destructrice, est devenue la norme. Pour notre propre bien, celui des animaux et de la planète, il faut y mettre fin. D'autres modes d'élevages sont possibles et font leurs preuves.

Les ONG notamment en Europe agissent déjà comme par exemple l’initiative citoyenne européenne « End the Cage Age » (mettre fin à l’ère des cages) qui avait recueilli plus de 1,6 millions de signatures à travers l’Union européenne entre 2018 et 2020.

Les ONG ne sont par ailleurs pas les seuls à soutenir une fin de l’élevage intensif à travers l’Europe. Les consommateurs y semblent majoritairement favorables : plus de 9 Français sur 10 s’étaient dits défavorables à l’élevage intensif de poulets lors un sondage IFOP de 2018 cité par L214.

Seulement, alors que les éleveurs sont plutôt favorable à élever leurs animaux en extérieur,  les consommateurs ne veulent pas forcement mettre le prix et favorisent donc de la viande importée d’autres pays  et donc moins chère.

Si nous augmentons les standards en Europe, il faudra que les produits importés y soient soumis également. Les producteurs européens seraient soumis à de la concurrence petit prix pour des standards nettement moins respectueux des critères de bien-être animal, sanitaires et environnementaux que dans l’Union Européenne .

Au niveau mondial, il est bien plus complexe qu’en Europe de mettre fin à l’élevage intensif. Les pays en développement ont besoin de ce type de production pour d’avantage se développer et n’ont pas les mêmes éthiques et mode de vies qu’en Europe.

Sortir de l’élevage intensif implique de prendre conscience de notre propre surconsommation, manger mieux et moins de viande est primordial pour aller vers un mode de consommation plus respectueux de l’environnement. C’est aux consommateur en premier à agir et renverser la balance sur ce que nous impose la société comme modèle de consommation.

                                                                                                                                Manifestation contre l’élevage intensif à Lille, juin 2021

Sources : 

Photo: https://www.lavoixdunord.fr/

mettre fin a l’élevage intensif, 9 avr. 2021,www.euractiv.fr

https://www.euractiv.fr/section/agriculture-alimentation/

CIWFfrance-POUR SAUVER NOTRE PLANÈTE, IL FAUT METTRE FIN À L'ÉLEVAGE INTENSIF, 04/06/2019, /www.ciwf.fr

Pour sauver notre planète, il faut mettre fin à l'élevage intensif | CIWF France

Ne plus consommer de viande, c’est avant tout un sujet qui soulève beaucoup de questionnements.
De nombreuses personnes se posent encore la question de savoir s’il est possible ou non de vivre sans consommer de viande.

Différents régimes
De nombreuses personnes pensent arrêter ou réduire leur consommation de viande mais ne savent pas par où commencer. Si certaines régions du monde consomment plus ou moins de viande se sont souvent les pays des plus développés qui privilégient le choix de manger moins de viande.
Il reste encore de nombreuses idées reçut sur le fait de ne plus manger de viande Il existe de multiples moyens de remplacer les protéines animales Il existe de nombreuses solution et régimes alimentaires qui sont adaptables à chaque personne sans forcement rentrer radicalement dans les cases ‘végan’ ou ‘végétarien’.
Chacun peut passer étape par étape en surveillant par quel type de viande nous consommons d’où elle vient et réduire sa consommation progressivement.

Mais par quoi remplacer ces protéines animales que nous supprimons ?
Nous pouvons remplacer de nombreuses manières nos protéines animales provenant de la viande par d’autres protéines animales comme les œufs, le poisson ou les produits laitiers.
Pour un régime alimentaire plus strict sans protéines animales on peut opter pour des légumines secs riches en fibres et riches en protéines.

Ces différents régimes ont des conséquences bien distinctes sur la santé humaine.

Ainsi chaque catégorie d’aliments apporte une contribution plus ou moins grande aux besoins en nutriments essentiels pour la croissance des enfants et le bon fonctionnement de l’organisme des adultes.
Il est donc important de se renseigner au maximum sur les différents apports de ces aliments pour ne pas être en carencé.
Au niveau mondial, il est compliqué pour certains pays peu développés de modifier leur système alimentaire quand il est difficile de s’informer.

Sources : 

Photo: https://www.mangerbouger.fr/manger-mieux/

manger bouger-Les alternatives à la viande existent !,24/03/2023,www.mangerbouger.fr

https://www.mangerbouger.fr/manger-mieux/

le monde- L’appel des 500 pour un « lundi vert » : « Nous nous engageons à remplacer la viande et le poisson chaque lundi », 02 janvier 2019, www.lemonde.fr/

https://www.lemonde.fr/idees/article/

Aujourd’hui, la consommation de viande est ancrée dans la cultures occidentales et est un sujet qui ouvre de nombreux débats dans notre société : nouveaux sont les consommateurs qui assument en consommer quotidiennement et ceux qui s’en sont passe définitivement.
Végétariens, flexitariens, vegans, crudivores, pescatariens les différents régimes alimentaires varient beaucoup chez l’homme suivant sa culture ou son milieu ou son origine géographique.
Dans les pays développés , il est totalement possible de se passer définitivement de viande, de plusen plus de personnes renoncent à la viande par convictions.
Il faut dire qu’aujourd’hui, les raisons sont bonnes pour nous repousser à manger de la viande, et cela grâce notamment à internet. Plusieurs scandales sanitaires comme les actions des associations de protection pour l’environnement rendent visibles les atrocités et mensonges des élevages en batterie par exemple. Tout ce qui se passe dans les élevages en France et dans le monde est aujourd’hui sous nos yeux.
A contrario, dans les pays en développement, il n’est pas d’actualité d’arrêter de consommer de la viande. Les produits carnés sont la base de l’alimentation de nombreux pays notamment en Asie où la culture culinaire à base de viande est très marquée.
Il est cela dit un fait que la nature n’aura bientôt plus assez de ressources pour nourrir l’entièreté de la population humaine e, protéines animales.

Un monde sans viande, comment les pays s’adapteraient ?
Les pays qui ont une alimentation moins riche en viande que d’autres s’adapteraient évidemment plus facilement. À l’opposé, certains pays devraient modifier plus drastiquement leur alimentation : c’est le cas des États-Unis, de l’Australie, de l’Argentine par exemple. Ces derniers se classent aujourd’hui en tête des pays ayant la plus grande consommation de viande par an et par habitant.

Et si l’alimentation venait à être à ce point bouleversée dans certains pays, l’économie le serait aussi dans les pays dont la richesse dépend majoritairement de la production de produits carnés. Seraient ainsi particulièrement concernés la Chine, les États-Unis, l’Indonésie, l’Inde et le Brésil. Par ailleurs cet impact sera bien plus global, puisque dans le monde une personne sur six
est à ce jour employée par l’industrie de l’élevage, soit 1,3 milliard de potentielles personnes sans emploi à qui il faudra trouver une autre activité.

Sources : 

Photo:https://www.maddyness.com/

Sabine Delanglade-Le monde sans viande n'est pas pour demain,10 juil. 2019,www.lesechos.fr

https://www.lemonde.fr/

Description
Cette image provient d’une campagne de l’association L214 datant du 21 juin 2020. Elle a été publiée sur le site internet français de la L214. La photo n’a pas de titre car elle fait partie d’une campagne avec plusieurs contenus (vidéos, images et affiches).

Cette affiche est une photo avec un texte ajouté autour. Le sujet principal et un poulet au centre de la photo qui fait le lien avec le slogan repris d’une publicité du supermarché.

L’image est une photo prise au niveau du sol, à la hauteur du poulet. La luminosité est relativement terne et la photo est en zoom sur le sujet central, nous pouvons également voir en fond d’autres poulets dans le même état que celui du premier plan.
Il est écrit en italique, jaune : « Allo patron ? Les poulets Lidl sont mal, ils sont même très mal ! ». A gauche de ce texte se trouve le logo de l’enseigne Lidl modifié avec une représentation de sang qui coule du logo. En bas de l’image se trouve un bandeau blanc avec écrit une phrase en noir « Lidl, vous proposez le pire de l’élevage intensif de poulets. », «pour mettre fin à cette cruauté, signez
notre pétition : lidlstopcruaute.com ». A la droite de ce texte se trouve le logo de l’association L214.

Analyse 
Cette image a été réalisée par l’association pour la protection des animaux L214 lors d’une campagne contre l’élevage intensif de poulet de chair de l’enseigne Lidl en 2020.
A travers cette image l’auteur a voulu parodier une campagne publicitaire de l’enseigne Lidl en reprenant leurs slogan « Allo patron ? On est mal patron, on est très mal !» et le remplacer par « Allo patron ? Les poulets Lidl sont mal, ils sont très mal ! ». L’affiche reprend exactement les mêmes codes que la publicité originelle (écriture en Italique et jaune qui attire le regard avec un logo de
Lidl), le logo est ensanglanté pour dénoncer les conditions de vie et d’abattage des poulets élevés par Lidl. L’image de ce poulet permet au consommateur de réaliser et prendre conscience de l’état dans lequel sont les poulets vendus. Au-dessous de cette image se trouve un message de l’association incitant les consommateurs à signer une pétition pour stopper les pratiques de Lidl.

La campagne ne s’arrête pas à une seule affiche : des publicités parodiques et pétition en ligne, actions de rue et campagnes d’affichage devant des magasins Lidl à Lille, Lyon, Bordeaux, Marseille ou encore Nancy. L214 lance une campagne visant à dénoncer le refus de Lidl pour s’engager fermement à améliorer les conditions d’élevage et d’abattage des poulets et à intégrer une part
minimale d’élevage en plein air.
L’association engage alors de grands moyens comme par exemple un camion publicitaire circulant devant les magasins du groupe, exposant au public les conditions actuelles d’élevage de poulets pour Lidl ou encore en distribuant des tracts parodiant celui de l’enseigne pour montrer aux passants et consommateurs les pratiques d’élevage et abattage du groupe.
L214 appelle les consommateurs à signer une pétition adressée à Lidl, mise en ligne sur le site dédié Lidl.stopcruaute.com.
Après un an, Lidl fini par s’engager à respecter les critères du European Chicken Commitment.
Ces critères portent sur la baisse des densités dans les élevages et sur l’utilisation de souches de poulets à croissance moins rapide.

Lidl désavoue ces deux mesures dans son communiqué du 17 juillet, les qualifiant de « difficilement envisageables, voire inatteignables d’ici 2026 ». L’association n’a donc qu’a moitié rempli son objectif car la demande de L214 de garantir un minimum de 20 % de viande de poulet issue d’élevages en plein air a été ignorée par l’enseigne.

L’association a œuvré au sujet de l’élevage de poulets sur de nombreuses enseignes (Auchan, Lecler, Système U,…),qui se sont engagés grâce à L214 à respecter les critères du European Chicken Commitment.

Source : 

Photo: https://www.l214.com/stop-cruaute/lidl/

L214-Allopatron ?les poulets LIDL sont mal, ils sont très mal !,21 juin 2021,L214

https://www.l214.com/stop-cruaute/lidl/

La viande a aujourd’hui un impact majeur sur l’environnement. C’est la raison pour laquelle il est si important de revoir notre production et consommation de viande au niveau mondial.

En 2017, 323 millions de tonnes en ont été produites dans le monde, selon l’Organisation des NationsUnies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO). Chaque année, ce sont 65 milliards d’animaux qui sont tués (soit près de 2 000 animaux par seconde) pour finir dans nos assiettes. Une production massive qui n’est pas sans conséquences sur l’environnement.

 La déforestation dans le Cerrado, deuxième écosystème brésilien après l'Amazonie

La production de viande consomme énormément de ressources naturelles. À l’heure actuelle, les terres agricoles nécessaire pour l’élevage occupent 70 % des terres cultivables dont 10 % uniquement pour la culture du grain nécessaire pour nourrir les animaux.
En effet les bêtes ne sont plus nourries d’herbe mais de blé, maïs et soja OGM. De plus 20 % de toute l’eau consommée sur terre sert à la culture de ce même grain, pour exemple la production d’un bœuf demande près de 15 500 litres d’eau.
Les conséquences de la production de viande sur l’environnement agissent sur plusieurs secteurs d’activités et n’exclue aucun milieu naturel dans le monde.

Pollution de l’air : Selon l’organisation des nations unis pour l’alimentation et l’agriculture, l’élevage est responsable de 14,5% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde dont 9,7 seulement pour les bovins.
Le bétail (à travers la digestion des ruminants et les engrais des cultures) est également responsable de 50% des émissions de méthane et protoxyde d’azote, des gaz jouant un rôle important dans le réchauffement climatique.
Déforestation : Chaque année ce sont plusieurs millions d’hectares qui sont déboisées dans le monde pour laisser place au pâturage pour le bétail. On estime aujourd’hui que l’agriculture est responsable de 70% de la déforestation dans le monde particulièrement au Brésil qui possède le plus gros cheptel bovin au monde.
Pollution de l’eau : L’élevage est responsable de la pollution de l’eau en grande partie à cause des nitrates et phosphores provenant des épandages (fumiers et lisiers) des pesticides et engrais. Les engrais verts sont donc fortement recommandés dans les usines de production porcine en France.

Sources : 

Photo: https://www.lesechos.fr/

Gary Dagorn-Pourquoi la viande est-elle si nocive pour la planète ?,www.lemonde.fr,11 décembre 2018

https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2018/12/11/pourquoi-la-viande-est-elle-si-nocive-pour-la-planete_5395914_4355770.html

Alexandre Shields-La consommation de viande menace la planète,www.bing.com, 17 août 2015

La consommation de viande menace la planète | Le Devoir

Comment fonctionne les echanges de viande dans le monde ?

Les échanges internationaux de viande, avec environ 50 millions de dollars Us par an sont l’un des premiers postes d’échanges de produits agricoles dans le monde. La quasi-totalité des pays dans le monde participent à ces échanges en tant qu’exportateurs et/ou importateurs.
Les volumes de viande échangés progressent depuis vingt ans face à la demande croissante des pays en développement, mais aussi grâce aux progrès des transports et de la conservation des aliments. Seulement les échanges qui peuvent être freinés par les règles sanitaires, environnementales et de bien-être animal ne sont pas les mêmes dans chaque pays. 

L’Union européenne a probablement la réglementation la plus exigeante sur le sujet. Elle implique souvent des coûts de productions supérieurs et est moins compétitive. L’UE maintient ainsi sa protection à travers des droits de douane élevés par exemple.

Sur ce graphique, les échanges de viande bovine en 2019 (en milliers de tonnes/carcasse)

Sur ce tableau représentant les échanges de viande bovin en 2019, nous remarquons les pays qui en exportent le plus et qui sont l’Inde, le Brésil et l’Australie. Pour ce qui est des importations, ce sont les USA, la Chine et le Vietnam qui sont en tête car ce sont les plus gros consommateurs de cette viande.

Sources : 

photo: Perspectives Agricoles de l’OCDE et de la FAO 2021-2030

La-viande.fr-Echanges internationaux de viande bovine et ovine, La-viande.fr,24/03/2023

https://www.la-viande.fr/environnement-ethique/

OCDE/FAO-PERSPECTIVES AGRICOLES DE L’OCDE ET DE LA FAO,2021-2030, www.fao.org

https://www.fao.org/3/cb5332fr/Viande.pdf

Depuis quand la condition animale est-elle un sujet d’actualité ?

La notion de bien-être animal apparaît comme un sujet d’actualité, grâce à internet la population dans le monde entier est concernée par la notion de bien-être animal. Selon les régions du monde, ce respect de l’animal n’est pas perçu de la même manière et influe le monde de l’élevage qui doit maintenant en tenir compte.
Voici 5 critères qui définissent le bien-être animal :
Ils font aujourd’hui référence dans le domaine :
- ne pas souffrir de la faim ou de la soif,
- ne pas souffrir d’inconfort,
- ne pas souffrir de douleurs, de blessures ou de maladies,
- pouvoir exprimer les comportements naturels propres à l’espèce,
- ne pas éprouver de peur ou de détresse.

Qu’est-ce que le bien-être animal ?

La définition du bien-être animal se base donc sur ces 5 libertés selon l’Organisation Mondiale de la Santé Animale (OIE).
En effet le bien-être animal peut se résumer par la satisfaction des besoins physiologiques et comportementaux mais aussi l’état mental de l’animal.
Dans un élevage, il est important que l’éleveur réponde aux besoins fondamentaux de ses bêtes pour et ainsi avoir une production de meilleure qualité.

La nécessité de bien traiter ses animaux

Si le bien-être animal semble primordial de nos jours il va a l’encontre des pratiques de l’élevage industriel qui peut décider ou non répondre à ces critères. La principale mission des associations pour le bien-être animal est de dénoncer ces pratiques allant jusqu’à la maltraitance des bêtes.

Voici ci-dessus un exemple de réglementation appliqué à l’élevage ovin.

Un éleveur respectant les exigences de l’agriculture biologique par exemple sera valorisé sur la qualité de sa production.
Cela permet aussi au consommateur d’avoir une idée sur les conditions d’élevages de la viande qu’il va consommer plus tard.

De manière pratique, comment peut-on améliorer le bien-être animal ?
Les éleveurs ont de plus en plus de technologies et d’idées pour améliorer la vie de leurs bêtes, par exemple la création de
cases-liberté (espace de naissance des porcelets) où les truies ne sont plus bloquées comme cela se faisait traditionnellement. La construction de bâtiments plus lumineux, la mise en place d’outils connectés en termes d’alerte et de surveillance, des technologies qui se développent pour mieux détecter les maladies.

En ce qui concerne l’élevage de poules pondeuses, il est par exemple obligatoire de mettre des perchoirs à disposition des animaux.

Au-delà de la réglementation, certains éleveurs mettent en place des enrichissements pour répondre aux besoins des animaux, comme des blocs à piquer ou des ballots de luzerne. La fin de l’élevage des poules pondeuses en cage ainsi que l’arrêt de l’élimination des poussins mâles sont également de grandes avancées en termes de bien-être animal. Dans les élevages de poule de chair, on constate aussi des améliorations, par exemple sur la température et de degré d’humidité des bâtiments ainsi que de la qualité des litières.

Meme si ces avances sur le bien-être animal n'est pas en vigueur dans tous les pays, ces valorisation dans les elevages sont des exemples a suivre pour assurer une vie et un bon devellopement des animaux.

Sources:

Photo: Le bien-être animal en élevage - Alliance Elevage (alliance-elevage.com)

Alliance élevage- Le bien-être animal en élevage-bulletin alliance pastorale, octobre 2019-n°903

https://www.alliance-elevage.com/informations/article/le-bien-etre-animal-en-elevage

Pascal Xicluna-Bien-être animal : la réglementation qui encadre l'élevage et les contrôles officiels, agriculture.gouv, 28 février 2019

https://agriculture.gouv.fr/bien-etre-animal-la-reglementation-qui-encadre-lelevage-et-les-controles-officiels