Un monde sans viande, est-ce possible ?

Aujourd’hui, la consommation de viande est ancrée dans la cultures occidentales et est un sujet qui ouvre de nombreux débats dans notre société : nouveaux sont les consommateurs qui assument en consommer quotidiennement et ceux qui s’en sont passe définitivement.
Végétariens, flexitariens, vegans, crudivores, pescatariens les différents régimes alimentaires varient beaucoup chez l’homme suivant sa culture ou son milieu ou son origine géographique.
Dans les pays développés , il est totalement possible de se passer définitivement de viande, de plusen plus de personnes renoncent à la viande par convictions.
Il faut dire qu’aujourd’hui, les raisons sont bonnes pour nous repousser à manger de la viande, et cela grâce notamment à internet. Plusieurs scandales sanitaires comme les actions des associations de protection pour l’environnement rendent visibles les atrocités et mensonges des élevages en batterie par exemple. Tout ce qui se passe dans les élevages en France et dans le monde est aujourd’hui sous nos yeux.
A contrario, dans les pays en développement, il n’est pas d’actualité d’arrêter de consommer de la viande. Les produits carnés sont la base de l’alimentation de nombreux pays notamment en Asie où la culture culinaire à base de viande est très marquée.
Il est cela dit un fait que la nature n’aura bientôt plus assez de ressources pour nourrir l’entièreté de la population humaine e, protéines animales.

Un monde sans viande, comment les pays s’adapteraient ?
Les pays qui ont une alimentation moins riche en viande que d’autres s’adapteraient évidemment plus facilement. À l’opposé, certains pays devraient modifier plus drastiquement leur alimentation : c’est le cas des États-Unis, de l’Australie, de l’Argentine par exemple. Ces derniers se classent aujourd’hui en tête des pays ayant la plus grande consommation de viande par an et par habitant.

Et si l’alimentation venait à être à ce point bouleversée dans certains pays, l’économie le serait aussi dans les pays dont la richesse dépend majoritairement de la production de produits carnés. Seraient ainsi particulièrement concernés la Chine, les États-Unis, l’Indonésie, l’Inde et le Brésil. Par ailleurs cet impact sera bien plus global, puisque dans le monde une personne sur six
est à ce jour employée par l’industrie de l’élevage, soit 1,3 milliard de potentielles personnes sans emploi à qui il faudra trouver une autre activité.

Sources : 

Photo:https://www.maddyness.com/

Sabine Delanglade-Le monde sans viande n'est pas pour demain,10 juil. 2019,www.lesechos.fr

https://www.lemonde.fr/